Les femmes et l’AOH

Les patientes atteintes d’AOH peuvent présenter des symptômes d’AOH plus fréquents et plus graves que les hommes.²¹ C’est pourquoi les femmes atteintes d’AOH et leurs médecins doivent tenir compte d’un certain nombre de situations particulières.¹⁷,²¹

Puberté, contraception et ménopause

Chez la plupart des patients atteints d’AOH, les crises débutent dans l’enfance. Certains ne connaissent leurs premières crises que pendant l’adolescence. Environ 50 % des patientes présentent leur première crise avant l’âge de 12 ans, tandis que 90 % ont leur première crise avant l’ậge de 23 ans.¹ La modification des taux hormonaux est un déclencheur connu des crises d’AOH. C’est pourquoi les crises peuvent être plus fréquentes et plus graves pendant la puberté et l’adolescence.¹,²²

L’utilisation de contraceptifs (pilule) influence le taux d’hormones. Les filles et femmes atteintes d’AOH peuvent de ce fait présenter des crises plus fréquentes et gênantes. D’autres changements hormonaux et médicaments hormonaux pendant la ménopause peuvent également produire cet effet.²² Informez toujours votre médecin si vous prenez la pilule ou une autre forme de contraception hormonale. Continuez à surveiller avec votre médecin si votre AOH est sous contrôle et actualisez régulièrement votre plan de traitement personnel. Vous adapterez ainsi votre plan de traitement aux changements hormonaux dans votre vie.²³

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Planning familial et grossesse

L’AOH n’a pas d’impact sur la fertilité des femmes.²¹,²³ Si vous voulez des enfants, parlez avec votre spécialiste de l’AOH d’un planning de la conception. Vous pourrez discuter avec lui de vos inquiétudes ou souhaits éventuels concernant une grossesse et l’AOH.²³

Pendant la grossesse et si vous allaitez, il est important que vous collaboriez étroitement avec votre spécialiste de l’AOH, votre gynécologue et votre sage-femme. Ensemble, vous pourrez élaborer un plan de traitement adapté de l’AOH. Vous devrez discuter de ce plan régulièrement et l’adapter si nécessaire. Il est conseillé d’en discuter à toutes les phases de la grossesse, ainsi qu’après cette dernière. Il est en effet possible que votre maladie évolue à ce moment-là et que les possibilités ou vos préférences en matière de traitement changent également.²³